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28 Septembre 2024 17h24 GMT
CULTURE

Concert de franglish : l'homme derrière


 

 
Un concert qui marque et démontre l’ampleur du public de l’artiste franco-congolais en Afrique. Initialement annoncé en juillet lors du Dreamfest, qui n’a malheureusement pas tenu ses engagements pour faire venir l’artiste, Franglish a finalement performé le 7 septembre 2024 . Le slogan du concert, devenu une véritable hymne, était « Cette fois, c’est la bonne » ou encore « 7 fois, c’est la bonne
Liil-Serge Mbeutcha, booker international, a partagé son expérience dans la mise en place de ce concert lors d'un entretien
Comment avez-vous réussi à organiser le concert de Franglish au Cameroun ?
J'avais commencé à discuter de ce projet avec Mt il y a deux ans, et brièvement avec Joss et Habib, qui étaient déjà ouverts à l'idée. Quand les jeunes frères n'ont pas assuré, cela m'a vraiment dérangé, car je tiens toujours à montrer le meilleur de mon pays.
Comment le public et les collaborateurs camerounais ont été impliqués dans le projet ?
De mon côté, j'étais à Los Angeles, gérant beaucoup de choses à distance avec un décalage horaire de 9 heures, tout en jonglant avec ma vie de famille, car ma petite princesse Nayarra est toujours en mouvement. Sur place au Cameroun, mon équipe comprenait Yann, Floki et Alizée (régisseur et road manager).
Quelles étaient les difficultés rencontrées lors du projet ?
Le plus compliqué dans ce genre de projet, ce sont les imprévus et les humeurs. Cela me fait sourire de voir certaines personnes s'attribuer des crédits sur un événement auquel elles n'ont participé qu'à la dernière minute... mais c'est ça, mon pays (allons seulement).
Pouvez-vous nous parler de Afrobit Production et de World Angels ?
M. Joseph Mbock est le seul homme qui m'ait jamais employé, il y a 16 ans, avant que je ne parte tenter ma chance. Mt est une amie de la famille depuis de nombreuses années. J'ai grandi en la considérant comme une grande sœur, et elle a suivi mon parcours.
Comment avez-vous collaboré avec les artistes locaux ?
Aux artistes locaux, je n'ai qu'un mot : merci. Comme je l'ai dit dans mon post, ils m'ont montré que la compétition, c'est pour les amateurs ; les professionnels collaborent.
Avez-vous des projets à venir pour le Cameroun ?
Bien sûr, je continue de travailler pour voir qui je peux amener au Cameroun. Cela dépend aussi du soutien local. Malheureusement, au Cameroun, il est difficile d'obtenir du soutien, que ce soit financier ou structurel.