Le département du mbam et Kim a célébré avec faste et solennité la 28e édition de la journée mondiale de la Femme Rurale le 20 octobre 2023 , c’est la localité de NGUILA ,arrondissement de Ntui qui a servi de cadre aux festivités marquant la célébration ,cette commémoration a connu la présence d’imminentes personnalités à la fois administratives, politiques et traditionnelles au rang desquelles :MARIE THÉRÈSE ABENA ONDOA,  ministre de la promotion de la femme et de la famille, le préfet  du département  du mbam et Kim les Sous-préfet de l’Arrondissement et Maire du dit département , madame le délégué d’Arrondissement de la Promotion de la Femme et de la Famille, l’honorable député MOUSTAPHA SAYA,le chef supérieurs et les Chefs traditionnels.

« Femmes rurales et économie verte : mieux produire et transformer pour saisir les opportunités de la Zlecaf. »c’est le thème qui a retenu toutes les attentions. Journée hautement animée en sons et rythmes, elle a vu étaler le talent des femmes rurales du département du mbam  et Kim au travers des prestations scéniques (sketch et danse). Les  plus grandes attractivités ont été sans doute la visite minproff dans les plantation de manioc et de  cacao, l’autre  était remise du matériel agricole à ces reines de la terre. Matériel constitué entre autres, de pulvérisateurs, arrosoirs, machettes, moulins à écraser, râteaux, brouettes, pelles bêches ,des pousse-pousse pour ne citer  que ceci.

« Nous sommes ravis que le gouvernement  ait pensé  aux femmes  rurales du mbam et Kim en général  celle de NGUILA ,nous n’avons qu’un  seul mots juste merci ,parce que grâce  ce matériel  nous certains  difficultés à la transformation et d’autres  ,merci encore à madame le ministre de la promotion de la femme et de la famille » a  déclaré  la représentante des femmes  rurales  de nguila 

Cette commémoration a également été l’occasion pour la communauté internationale et  aux gouvernants de sensibiliser  populations sur les difficultés auxquelles les femmes rurales sont confrontées au quotidien,  car  elles sont victimes de plusieurs  obstacles qui entravent leur autonomisation à savoir :la pauvreté, les violences, les pratiques culturelles réprimées et néfastes, la pénibilité du travail due au caractère rudimentaire du matériel et technique agricole utilisé, l’enclavement  des zones de production , le changement climatiques, l’accès limité aux services sociaux de base, aux crédits, les problèmes  propriété  foncière et les conflits de toutes  Sortes. 

Face ces difficultés,  le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement contribue à l’amélioration des conditions de travail de la femme rurale par une prise en compte de tous les  problèmes liés à la production agricole avec des semences à haut rendement ou encore faciliter l’accès aux équipements agricoles, pour  finir un accès  facile  pour une meilleure  commercialisation de ces produit. 

« La femme rurale doit savoir qu'elle n'est pas délaissée  elle doit savoir qu'il  est important de travailler en groupe  ,de s  arhymer aux techniques digital, d'avoir à l'idée l'envie de transformer ce qu'elle  vend de manière à  intégrer la zone de libre échange continental qui ouvre un très grand  marché et à travers  ce marché le digital  est incontournable mais il faut l'utiliser judicieusement de la manière  responsable, tout en préservant  l'environnement » a déclaré  Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la promotion de la femme et de la famille 

En reponse à ces difficultés qui occultent quelque peu les effort du Gouvernement en direction de cette cible particulièrement  vulnérable, il faut reconnaitre que de nombreuses actions sont  entreprises pour promouvoir l’autonomisation de la femme et la jeune fille vivant en milieu rural dans tous les secteurs de la vie ,On peut citer entre autres :l'octroi des appuis en matériel agropastoral aux groupes en vue de réduire la pénibilité de leur travail et d'améliorer leur productivité ;la sensibilisation et l'accompagnement des femmes vivant en  milieu rural au regroupement en coopératives ; la construction des infrastructures genre sensible, en l’occurrence les Centres de Promotion de la Femme et de la Famille, les Hangars de marché et les Unités de transformation ; le renforcement des capacités de 597 bénéficiaires en éducation financière et gestion de leurs entreprises ;la signature des Lettres d’Accord avec les Communes de Ntui et Yoko, pour la formation des femmes vivant en milieu rural aux techniques culturales à haut rendement et aux techniques modernes de production ;le soutien à 20 femmes et 10 coopératives/associations afin d’accéder à la propriété foncière ; l’octroi des crédits à 288 femmes dans la zone du projet pour un montant de 49.945.100 francs CFA (Quarante-neuf millions neuf cent quarante-cinq mille cent francs).

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