La communauté  internationale  a  célébré le 10 septembre dernier , la journée  mondiale de la prévention du suicide ,sous le thème « créer l’espoir par l’action ».

Le suicide est un grave problème de santé publique ayant des conséquences sociales, émotionnelles et économiques considérables. Selon les estimations, plus de 700 000 personnes se suicident chaque année à travers le monde et chaque suicide a des répercussions sur un vaste nombre de personnes, malgré les campagnes de sensibilisation  ce sujet reste tabou en Afrique, pour certains ce phénomène est souvent considéré comme  un acte de sorcellerie 

Selon l’OMS, l’Afrique est le continent qui enregistre plus de cas par an Avec 11 personnes pour 100 000 qui se suicident chaque année en Afrique, ce chiffre est supérieur à la moyenne mondiale qui est de 9 suicides pour 100 000 personnes

La Journée mondiale de prévention du suicide, dont le thème « Créer l’espoir par l’action » a été choisi pour les années 2021 à 2023, met très clairement l’accent sur l’action et rappelle aux individus que le suicide n’est pas inévitable. « Créer l’espoir par l’action » veut dire que nous pouvons offrir un espoir et un soutien à ceux qui ont des idées suicidaires. On peut aussi montrer aux gens que nos efforts, quels qu’ils soient, peuvent redonner de l’espoir aux personnes qui souffrent.

Dans les rue de Yaoundé ,  l’équipe  d’infosactu  a donné  la possibilité à certaines personnes de donner leur avis par rapport  à cette problématique  qui mine nos société,   pour certains c’est dû aux pression  et stress de la vie  .et pour d’autres  c’est dû  au discrimination sociétale ,les déception amoureuse, les échecs aux  examens.

 Pour Jean Onana « c’est  de la pure sorcellerie, comment  dieu te donne  la vie gratuitement et un matin tu décide de mettre  fin à cette vie »

         Quelques témoignages 

«  nous avions retrouvé mon frère mort un matin après avoir consommé plusieurs  comprimé, la cause de sa mort était  une dépression suite à une déception  amoureuse ,jusqu’aujourd’hui nous n’en sommes  pas guéri suite à cet acte, ma mère  et mes sœur  s’en  souviennent  toujours »nous a confié Françoise ,sœur d’une  victime.

«  ma jeune sœur avait bu de l’eau de javelle à cause d’un échec à un examen officiel, dieu merci elle avait été  retrouvée à  temps et conduite directement à l’hôpital » nous a raconté Christian enama 

«  juste le fait d’y penser ou d’en parler me donne des fourmillement dans le corps  ,j’avais  trouvé  mon frère  pendu un matin corde attaché  au cou jusqu’ici  nous ignorons  la cause de son acte ,je me pose toujours  la question  de savoir qu’elle était sa  réelle motivation  mais je n’ai toujours pas de réponses »

Cette journée remet également en avant l’importance de la prise en charge et des solutions de santé publique pour lutter contre le suicide et réduire le nombre de morts. Par conséquent, l’OMS continuera à mener des actions avec ses partenaires pour aider les pays à mettre en place des mesures concrètes.

En rappel, La Journée mondiale de prévention du suicide a été instituée en 2003 par l’Association internationale pour la prévention du suicide (IASP) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette journée est célébrée chaque 10 septembre pour attirer l’attention sur le suicide, lutter contre la stigmatisation et sensibiliser les organisations de tous types, les gouvernements et le grand public à l’idée que le suicide est évitable.